Les autorités congolaises s'organisent pour combattre la piraterie

Publié le par ELIKIA

La lionne d'Elikia, j'ai nommé miss Freda a évoqué le sujet de la piraterie à deux reprises d'abord avec ce sujet Côte d'Ivoire: Les écriteaux incitant à la piraterie rayés puis avec celui-ci Premier procès pour piratage : 220 000 $ pour 24 morceaux. Je dois dire qu'en découvrant l'article de Guillaume Ondzé dans les dépêches de Brazza signalé toujours par la soliste, j'ai repensé à l'article sur la Cote d'Ivoire dans lequel, Freda appelait de ses voeux une réaction des autorités locales, à en croire cet article Freda tes voeux ont été entendus dans les milieux autorisés comme disait l'autre. Je vous laisse découvrir cet article, nous en reparlerons l'année prochaine lors de la sortie de l'album d'Elikia.

 

 

"... " La piraterie est le plus important des maux dont souffrent les artistes musiciens et constitue près de 60 % des cas de manque à gagner dans la vente des albums, qui n'est pas toujours en recul. Ce mal appauvrit de plus en plus les artistes congolais en général.

Dans le cas justement de la piraterie au Congo, le chef de service « Perception, contentieux et prospection » au Bureau congolais du droit d'auteur (BCDA), Elenga Hygin, souligne : « Il faut comprendre la piraterie non pas seulement comme des œuvres que des inciviques essaient de multiplier au détriment des producteurs des œuvres de l'esprit. Il y a aussi des œuvres qui ne passent pas sur le contrôle du BCDA. Parce que la procédure prévoit que toutes les œuvres doivent être déclarées au niveau du BCDA. En revanche, celles qui ne sont pas déclarées au BCDA et sont sur la marché, sont des œuvres pirates. »

Le constat étant là, une commission a été mise en place dirigée par le directeur général du BCDA depuis le 25 octobre 2007. Elle a pour mission de traquer les pirates et tous ceux qui causent du tort aux artistes. Cette commission travaille de concert avec la police qui a du reste, à son actif, la saisie de 6 000 fausses cassettes. La même approche est faite actuellement à l'endroit de la Direction générale des douanes, dont il est prévu de mettre des antennes aux frontières, à l'aéroport de Maya Maya et au Beach. C'est généralement par là que la piraterie passe.

Ils font venir des cassettes vierges, des supports vierges qu'ils amènent et qui sont contrôlés par la BCDA. Une fois sur le terrain, c'est avec ces mêmes supports que les pirates essaient de fonctionner. Ce sont là toutes les difficultés à contourner pour arrêter la piraterie. Il n'y a pas que les supports piratés qui viennent directement, il y aussi les supports vierges qui viennent et servent à la piraterie sur place. Une raison pour laquelle le BCDA estime qu'il faut travailler avec les services des douanes directement et aussi avec la police.

Face à cette réalité et interpellé par les musiciens, le chef du service « Perception, contentieux et prospection » du BCDA a, en outre, prévenu que des stratégies avaient été mises en place de telle sorte à avoir des émissions à la radio, à la télé, en vue de sensibiliser les gens. « Parce qu'il y a des gens qui fonctionnent dans le cadre de la piraterie sans se rendre compte qu'ils pratiquent la piraterie, ceux-là ne réalisent les risques qu'ils encourent, qu'une fois arrêtés et en prison », a conclu Elenga Hygin.

Guillaume Ondzé

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