Du gospel dans la soundtrack de Cold case !

Publié le par ELIKIA

J'aime beaucoup cette série, je n'ai que rarement eu l'occasion de la voir en direct comme pour le reste d'ailleurs dès q'il s'agit de petit écran. Mais même en différé, c'est toujours un plaisir de retrouver cette série qui plonge dans le passé à la recherche de la vérité ou du moins de coupables dans le meilleur des cas, car la vérité est rarement une et indivisible. Ce qui me marque le plus souvent c'est la qualité de la bande son de cette série et là plus que jamais, ils ont fait fort. Dans un épisode diffusé la semaine dernière, "compte à rebours" (titre original Death Penalty : final Appeal) j'ai été particulièrement émue et le clou final a porté par une chanson qui accompagnait l'épilogue de l'épisode. L'histoire était celle d'un condamné à mort qui a clamé son innocence jusqu'à l'injection létal et qui supplie que son innocence soit prouvée au delà de la mort. Sacrée pitch. Comme souvent dans la série, la vérité était ailleurs, insoupçonnée et douloureuse pour le coupable. Et lorsqu'à la fin, on enterre l'innocent, difficile de rester de marbre, lorsque la terre recouvre peu à peu la tombe et qu'une voix s'élance pour entonner un chant si familier que j'en avais oublié l'origine. Je ne me souviens plus du couplet, mais compte tenu de l'histoire cela devait être :

I did my best, it wasn't much (j'ai fais de mon mieux, ce n'était pas énorme)
I couldn't feel, so I tried to touch ( je ne pouvais sentir, alors j'ai essayé de toucher)
I've told the truth, I didn't come to fool you (j'ai dit la vérité, je ne t'ai pas trompé)
And even though (et bien que)
It all went wrong ( tout soit allé de travers)
I'll stand before the Lord of Song ( je me tiens devant le dieu des chants)
With nothing on my tongue but Hallelujah (avec rien d'autre sur ma langue, que louez le seigneur)

Hallelujah, Hallelujah (louez Dieu, louez Dieu)
Hallelujah, Hallelujah (louez Dieu, louez Dieu)

Nous étions nombreux à penser qu'il s'agissait d'un antique gospel, mais en réalité, c'est une chanson de Léonard Cohen. Je l'ai découvert dans la version de Jeff Buckley qui poète lui même la chantait avec une désespérante béatitude. L’interprétation choisie pour la série est celle de John Cale dont j'ignorais jusqu'à l'existence avant cette série. On n’est jamais appris d'apprendre quelque chose, même dans une série américaine. (smiles) un bonheur n'arrivant jamais seul, j'ai trouvé l'interprétation de John Cale sur Your Tube et je pourrais ainsi l'écouter jusqu'à plus soif sans avoir à fouiner sur la toile.

Enjoy it !

Publié dans Humeur du jour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Que dire de plus !.. J'adhère totalement à votre point de vue et à votre écriture si parfaite. J'ai l'impression de revivre ce poignant épisode de la série.Je pense que c'est un des meilleurs qu'il m'ait été donné de voir !Merci pour la référence discographique. Je m'empresse d'aller l'écouter et le réécouter jusqu'à plus soif...
Répondre